Après une si longue période de silence, cette soudaine activité du blog a de quoi surprendre.
Mais rassurez vous, je ne reviens pas vous distraire avec mes geekeries.
L’heure est venue de vendre mon ambulance qui n’a jamais été aussi pimpante.
Je profite ainsi de l’existence de mon blog pour diffuser une annonce plus détaillée pour donner un maximum d’informations et de photos aux intéressés, au futur acquéreur mais aussi aux curieux et nostalgiques qui auraient croisé la route du J7.
Pour ce qui est des modalités de vente, je vous renvoie vers l’annonce sur Le Bon Coin.
Il y a une dizaine d’années, j’ai acheté ce J7 à un ami sur un coup de tête, coup de cœur.
Un rêve d’enfant devenait alors réalité, j’avais mon ambulance qui fait « pin-pon » à l’échelle 1:1
L’ambulance est dans son jus avec son aménagement d’époque. Seuls ont été retirés les éléments obligatoires comme les bouteilles d’oxygène, les cabochons bleus des gyrophares…
Le véhicule a aussi été banalisé, adieu donc les fameuses inscriptions « Croix-Rouge ».
… mais le « pin-pon » est toujours là 🙂
Initialement « ambulance de pompiers », ce Peugeot J7 de 1974 a été cédé à la Croix-Rouge de Montbrison dans les années 80.
Changement d’équipe, changement de couleur !
En passant du rouge au blanc, l’ambulance deviendra le véhicule bis de la Croix-Rouge ne servant que très rarement lors de manifestations publiques.
Le J7 terminera sa mission dans un dépôt au côté d’un J5 plus récent, lui aussi recalé face à la rigueur de modernité qu’exige la médecine d’urgence.
J’ai utilisé ce véhicule principalement pour faire de courtes virées, de belles balades, faire sensation pendant les mariages ou les festivals et parfois même parader lors d’incongrus déménagements.
Pendant une petite période, j’ai pratiqué quotidiennement le J7, le temps de changer de citadine.
Mais un beau jour d’été, une étrange avarie est venue gâcher la fête. 😐
Une bande de mécanos géniaux passionnés d’anciennes s’est alors penchée sur le dossier.
Après avoir tout vérifié et réglé, la fine équipe a enfin trouvé la panne : une histoire de bobine !
Parfait ! Tout a donc été passé au crible (allumage, carburation, électricité, refroidissement…) et depuis le véhicule n’a jamais aussi bien fonctionné.
Mais après plusieurs années d’abandon, de désamour, la corrosion avait fait son retour. 🙁
Hasard et bonnes rencontres m’ont permis d’offrir les soins nécessaires au J7 mal en point.
Le bas de caisse à fait l’objet d’une méticuleuse inspection et restauration.
J’ai décidé de redonner la couleur d’origine à ce véhicule de collection.
Pas entièrement, à moitié seulement car les moyens n’étaient pas à ma portée et que seule la restauration du bas de caisse était obligatoire et urgente. Le rendu bicolore évoque aussi cette tendance actuelle donnant au J7 des allures de Food Truck, de véhicule publicitaire.
Avec beaucoup de temps, de méthode et d’application, voici le résultat 😎
Aujourd’hui le J7 affiche moins de 54 000 km au compteur.
Le poste de conduite, les 4 vitesses, le tableau de bord et ses multiples interrupteurs sont autant d’éléments qui raviront les amateurs d’anciennes et les adeptes de sensations.
A vous les ballades atypiques, les portes ouvertes, sans attache au son du « pin-pon »…
Pour terminer le tour du propriétaire : l’habitacle est propre, les planchers ont été traités et repeints, le lino arrière a été changé.
La sellerie est usée mais les déchirures ont été solidement stoppées. J’ai aussi remplacé la mousse des assises par une plus épaisse et plus confortable.
Vue de dessous, le châssis est sain et très propre.
Bas de caisse restaurés et repeints, j’ai aussi éliminé toute la rouille qui s’attaquait au châssis et appliqué les traitements indispensables à sa conservation.
Le silencieux du pot d’échappement est neuf.
Le contrôle technique a été passé en avril et est valable jusqu’en 2023…
Sérénité est donc assurée pendant les 5 prochaines années.
Bien qu’il y ait toujours des choses à entretenir sur les véhicules de cette génération, il n’y a pour l’heure rien d’urgent. Il faudra bien-sûr penser au flexible de frein, la ligne « amortisseur » du CT correspond à 2 petits silent-blocs qui commencent à s’user.
Pour le pare-brise, ça passe et ça ne bouge pas.
En plus d’un lot de bord fourni sur le thème « ambulance », je cède également deux exemplaires de la Revue Technique Automobile.
Les livres sont en très bon état hormis la couverture de la revue de couleur orange, la main huileuse d’un mécanicien lui ayant laissé une empreinte indélébile.
C’est le numéro 358 de l’été 76, J7 et Simca 1100 se déshabillent page après page.
Edité en 1984, le second livre est dédié exclusivement au J7. Il reprend en substance les données du précédent et il est enrichi de la RTA n°427 sortie en 1982. C’est donc le plus complet.
Les deux tomes traitent de la version essence du moteur ce qui concerne donc notre ambulance.
Pour la symbolique, je glisse également dans le lot de bord une pochette de timbres scellée à l’effigie de la Croix-Rouge. Éditée en 2012, cette plaquette vous permettra d’évaluer la progression tarifaire de l’affranchissement postal et, qui sait, peut-être de faire fortune un jour.
Bonjour, à combien la vendez-vous ?
Bonjour Sofia,
désolé pour la réponse tardive (quelques jours loin des ordinateurs) mais le J7 à trouvé preneur. Merci de votre intérêt et bonne recherche à vous. Cordialement.